Je suis con et blasé - Les Ogres de Barback
Je suis con et blasé
Mais sa me dérange pas
Sans aucune méchanceté
Juste con et blasé
J'aime pas les politesses
J'aime pas la foule
Les reunions de famille où les gens sont contents de se retrouver
Et patati
Et patata
Comment va t'y?
Comment tu vas?
Et ton boulot etc..
Moi je me met dans un coin
Je picole vite et bien
Une fois sans avancer je fuis ma zone
Et là sa me fais marrer
J'aime pas me promener surtout quand il fait beau
On croise les amoureux et tout ça sur leur vélo
Super content d'y être les sportifs,les gens qui n'ont plus d'âges
Les pépés qui promenent leurs toutous
les artistes a deux sous la tête dans les nuages
Moi je me met dans un coin à l'ombre, je picole vite et bien oragé
j'incite tout le monde et là:
ça me fait marrer
J'aime pas travailler et me sentir utile, faire se que d'autres fonds : moi sa me fou en rogne
Etre fiere d'aller bosser, avoir un peu d'argents,payer mon loyer ,aller bouffer
Je laisse mon compte tutoyer les banquiers
Moi je travaille mes partiels vider quand il faut renforcer , vous pouvez bien me le faire et là: ça me fais marrer
Je suis con et blasé
Juste con, juste con,juste con et blasé
J'aime pas les vacances , j'aime pas la chasse ...
Hoje eu ouvi o disco da Velha Guarda da Portela organizado pelo Paulinho da Viola. Lembrei-me de você.
Eu tentei de tudo para pensar menos em você ( porque já aceitei que esquecer não vou), mas penso todos os dias. Mudei de hábitos, deixei de ser vegetariana, mas "tudo me traz você, e eu já não tenho para onde correr". Ontem comi canjica. Lembrei-me de você. Nunca mais fui capaz de comer queijo quente com mostarda e suco de laranja, queijo quente sim, o conjunto todo, aquilo que você dizia que poderia comer todos os dias sem jamais enjoar, não. Nem macarrão com shitake, nunca seria tão bom quanto o seu. Hoje vi seu carro estacionado, a placa (que certa vez eu bolei um método Woody Allen para decorar), as manchas no capô, a blusa no banco de trás... Bonito guarda-chuva. Pensei em deixar um bilhete no vidro. Não deixei.
Você não é mais você, não tem mais nome próprio, é uma lembrança, um fantasma, um ideal meio torto que me perseguirá e que eu perseguirei eternamente. Viver assim é que é sensatez.
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